7 janvier 2011
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Chargé par le Maire de deux missions, j'ai remis mes rapports détaillés au premier magistrat, le 15 novembre sur la colonie de vacances de Jausiers et début décembre sur la politique périscolaire de la ville.
La colonie de vacances de Jausiers (Alpes de Haute Provence) est propriété hyéroise depuis 1947.Elle est composée d'un batiment principal, colonie, d'une villa, "Les charmettes", et de divers terrains.
Ces installations sont utilisées pour les séjours de vacances d'été et d'hiver des petits hyérois et depuis peu elles accueillent également des classes de découverte et séjours adultes.
Compte tenu de l'éloignement et des conditions climatiques, on ne peut augmenter l'utilisation des locaux que dans le cadre de séjours proposés par les services Éducation, Jeunesse ou CCAS.
La Colonie est gérée par l'association "Comité vacances loisirs" qui en assure aussi la maintenance.
Dans mes conclusions, je préconise :
- Que la ville, propriétaire, poursuive la politique de maintien en bon état de l'ensemble des locaux.
(Les investissements à programmer ne nécessitant pas un effort budgétaire important).
- Qu'elle cède les terrains éloignés sans utilité.
- Quelle soutienne de nouvelles propositions de séjours.
Je conclurais en disant : "Jausiers c'est le patrimoine des Hyérois et l'histoire de nos enfants".
La politique périscolaire à Hyères est essentiellement le rôle de l'association "Comité Vacances Loisirs".
C'est cette association qui gère :
- les centres de loisirs dans nos écoles (matin et soir) ;
- les mercredis et les petites vacances à la Vigie (La Capte) et à l'Olivastre (Giens) ;
- les grandes vacances dans les locaux aménagés des écoles (juillet aout) ;
- les séjours été et hiver à Jausiers.
Pour mener à bien toutes ces missions de services au public, le Comité c'est, en chiffres :
- 1900 familles adhérentes et 3000 enfants inscrits ( de 3 à 12 ans) ;
- 73 personnels à plein temps et 104 occasionnels ;
- un budget de plus de 3 millions d'euros et une subvention de 2,5 millions de la Ville ;
- accueil en centres de loisirs : 81 789 journées/enfants ;
- accueil des mercredis : 5922 journées/enfants
- accueil vacances : 6216 journées/enfants.
Aujourd'hui l'importance pris par le périscolaire nécessite que l'on passe à un autre mode de gestion.
Il parait plus que nécessaire de confier ce secteur à une structure para-municipale, c'est à dire à un Établissement Public Communal. C'est dans cet esprit que j'ai proposé que cette activité soit prise en charge par la Caisse des Écoles.
Je tiens à préciser que l'Association "Comité Vacances Loisirs", ses dirigeants et ses personnels méritent toute notre admiration pour le travail qu'ils mènent au quotidien au service des familles hyéroises.
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Cérémonie du 11 Novembre : Une nouvelle fois, un grand nombre de gerbes a été déposé, trop à mon avis, pour une cérémonie qui mériterait un peu plus "d'œcuménisme." Mais cette fois, ce qui fut remarquable c'est la présence importante des candidats aux élections cantonales de mars 2011. Certains ont confondu l'hommage aux poilus avec l'ouverture de la campagne électorale ! Quant aux représentants écolos, comme toujours, ils ont encore brillé par leur absence. Les Républicains qui comme moi sont attachés à l'enseignement de l'Histoire auront certainement apprécié la belle délégation d'élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées de notre ville.
A 72 ans, victime d'une crise cardiaque, il quitte la scène politique prématurément. Lors des élections régionales, j'avais échangé avec lui sur "la bulle politico-médiatique parisienne". Cette mouvance ne lui pardonnait rien, tronquant souvent ses déclarations et les sortant toujours de leur contexte. Son côté provocateur va manquer dans ce monde politique soumis à la bien-pensance. Homme de culture, il maniait avec malice le langage du peuple, celui du Bar des Sports ou de la Cantine et ceux qui se sont coupés du peuple ne pouvaient plus le comprendre.
Ce mardi matin, les lycéens hyérois ont manifesté en ville. Ils se sont réunis devant la mairie puis ont décidé de se rendre à la permanence du député Giran. Arrivés rue Jean Aicard, un représentant de la police nationale leur a signifié que le Député avait changé l'adresse de sa permanence et qu'ils devaient donc circuler.
